Les 5 idées à retenir du best-seller Zero to one de Peter Thiel

Posté par Amandine de Koober 26/01/2018

Dans son best-seller “Zero to one”, Peter Thiel vous donne sa méthode pour mener votre entreprise au succès: innover coûte que coûte pour atteindre une situation monopolistique pérenne. Selon lui, le progrès peut prendre deux formes: horizontale ou verticale. La première consiste à copier des choses déjà existantes et qui fonctionnent: aller de 1 à n, tandis que la seconde consiste à en faire de nouvelles, de 0 à 1.

Ce livre invite ses lecteurs à aborder le progrès avec optimisme et détermination. L’ouvrage est davantage un exercice de pensée de ce qu’une start-up doit faire: questionner les idées reçues et repenser un business en partant de rien.

Son auteur est un entrepreneur et l’un des investisseurs des plus brillants de la Silicon Valley. Il est le cofondateur de PayPal et a été dans les premiers à investir dans Facebook. Selon lui, seules les start-up sont capables d’inventer les technologies capables de nous mettre sur la voie d’un futur meilleur.

1. Le monopole comme seule alternative : n°1 ou rien

Avoir le monopole est la meilleure façon pour une entreprise de devenir incontournable.

Selon Thiel, le monopole est la condition “sine qua non” pour chaque entreprise qui réussit, car cela lui permet de penser au-delà du profit, mais aussi sur le long terme, de se préoccuper de l’innovation et du bien-être de ses salariés, etc.

La concurrence est en effet dangereuse puisqu’elle diminue les profits et provoque des pertes. Elle induit une lutte permanente entre entreprises proposant des offres quasi-similaires et peinant à se différencier. Aussi, si vous ne pensez pas pouvoir gagner le combat, mieux vaut vous tourner vers la fusion.

Pour réussir, il ne suffit donc pas de se focaliser sur la croissance à court terme. Posez-vous des questions stratégiques : “Mon business existera-t-il toujours dans dix ans ?”, “Quels seront les obstacles à ma réussite ?” Ici, vous devez vous demander ce qui vous différencie de vos concurrents et sur quelles caractéristiques vous devez jouer pour devenir et rester numéro un sur le long terme.

2. Comment identifier l’opportunité “unique” pour un entrepreneur ?

Chaque start-up est petite à ses débuts et chaque monopole possède une grande part de marché. Ces petites entreprises doivent donc commencer par s’installer sur un marché de niche qui sera plus facile à dominer. La cible parfaite semble être un petit groupe de personnes concentré ensemble et servi par aucun ou peu de concurrents.

Une fois que vous dominez votre marché de niche, une expansion progressive serait judicieux. C’est le cas d’Amazon qui ne vendait à son origine que des livres. Le séquençage des marchés que vous souhaitez conquérir est donc crucial et est souvent sous-estimé par la plupart des entrepreneurs.

Être le premier sur le marché ne doit pas être votre objectif, mais votre tactique. Il ne sert à rien d’être le premier si quelqu’un avec une meilleure solution s’empare de votre marché. Il serait donc plus intéressant d’arriver le dernier mais avec une technologie dix fois meilleure dans un marché spécifique qui garantira une pérennité et un monopole dans celui-ci.

 

3. Etre toujours 10 fois meilleur

Peter Thiel insiste sur le fait que pour être sur d’être le meilleur, il ne suffisait pas d’être juste un peu meilleur, mais bien dix fois mieux que son concurrent afin d’obtenir un monopole.

Chaque monopole est unique mais tous combinent souvent : une technologie propre et protégée, des effets de réseau, des économies d’échelle et une marque unique.

La technologie propre : votre technologie se doit d’être au moins dix fois supérieure à celle de votre concurrent afin de créer un véritable avantage monopolistique. La façon la plus simple d’y parvenir est de créer quelque chose de nouveau, et donc d’innover.

Il existe néanmoins une autre façon de développer votre concept en améliorant de manière radicale une solution déjà existante. Cependant, une différenciation, dans le positionnement par exemple, sera nécessaire pour échapper à la concurrence.

Des effets de réseau : des effets réseaux rendent le produit de plus en plus utile au fur et à mesure que les clients l’utilisent. Par exemple si tous vos amis sont sur un réseau social comme Facebook, votre expérience n’en sera que meilleure et plus riche. Pour que cela fonctionne, il faut créer une grande valeur pour vos premiers utilisateurs pour qu’ils en parlent autour d’eux et ainsi faire grandir votre réseau d’utilisateur.

Des économies d’échelle : une entreprise monopolistique devient forte lorsqu’elle progresse : Les coûts fixes de création du produit sont répartis à travers un nombre de ventes toujours plus grand. En effet, les entreprises de logiciels en sont les meilleures exemples puisque le coût de production marginal est quasi-nul. C’est pour cela que depuis les années 2000, les SAAS fleurissent dans le monde entier.

Une marque unique : Une entreprise doit construire son identité avec des éléments de différenciation et les maintenir sur le long terme si elle veut perdurer dans le temps tout en plaçant le client au cœur de sa stratégie. Elle a par définition le monopole de sa marque, et sa force, son influence est une des meilleures façons de devenir un monopole.

4. Comment trouver des secrets ?

Deux questions à se poser si vous souhaitez créer votre entreprise :

Quels secrets la nature ne nous a pas encore révélés ?

Quels secrets les gens me cachent ?

Il en existe deux types : ceux sur la nature et ceux sur les personnes.

Les secrets sur la nature nous entourent. Pour les trouver, il faudra étudier les aspects non-découverts du monde physique.

Les secrets sur les personnes sont différents : il y a des choses dont les gens ne sont pas conscients ou qu’ils souhaitent cacher aux autres.

Peter Thiel suppose que nous sommes conditionnés dès l’école à penser que toute vérité est nécessairement collective et ce phénomène nous empêche de découvrir de nouvelles évidences mais aussi d’imaginer un futur totalement différent de celui que l’on connaît.

5. Pourquoi pense-t-on qu’il ne reste plus de grands secrets?

L’incrémentalisme: On nous apprend à avancer petit à petit, jour après jour. Ici, il s’agit de réaliser de petits changements de manière progressive, qui peut être interprété comme une adaptation face à un marché, une demande qui évolue. Ce serait donc un frein à l’innovation car elle ne provoque aucun changement radical mais plutôt qui répond à une demande changeante.

L’aversion pour le risque: De peur de se tromper découle la peur des secrets. Cette perspective d’être seul à avoir raison est dur à imaginer, voire impensable.

L’autosatisfaction: les élites ont de plus grandes libertés et capacités à explorer de nouvelles idées, pourtant ces personnes sont les plus frileuses et hermétiques aux secrets. Ne vous contentez pas de ce que vous avez déjà ! Ouvrez vos horizons, imaginez l’impensable..

La platitude du monde: Chaque individu perçoit le monde comme homogène et très concurrentiel, mais alors: Est-il possible de découvrir quelque chose de nouveau, que quelqu’un n’aurait-il pas déjà fait? Doit-on seulement se contenter de copier et de profiter de ce qui existe déjà?

6. Les tips pour créer votre business

Si vous créez une entreprise, rappelez-vous de trois choses :

1- Un marché est probablement plus intéressant que tous les autres.

2- Une stratégie de distribution singulière permettra une différenciation et une création de valeur de votre produit.

3- Le temps et la prise de décisions doivent être guider par des objectifs clairs et définis.

Les chemins inexplorés sont générateurs de valeur pour le monde de demain.

Une chose est sûre : les chemins inconnus et nouveaux sont les meilleurs, mais sommes-nous prêt à suivre ces voies?

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