En lisant ce résumé, vous découvrirez que Marie-Thérèse d'Autriche est une figure majeure de l'Europe du XVIIIe siècle. Son influence a dépassé les frontières de l'Empire autrichien pour s'étendre sur toute l'Europe.
Vous découvrirez aussi que :
- Marie-Thérèse a vécu intensément ses conditions d'épouse, de mère et de reine ;
- elle a vécu un grand amour avec un prince qui ne la méritait pas ;
- elle a été trahie par ses alliés, qui pensaient avoir affaire à une faible femme ;
- son goût du pouvoir l'a amenée à entrer en conflit avec son fils Joseph.
Dans “Le pouvoir au féminin”, Elisabeth Badinter s’intéresse à cette femme influente qui a été à la fois épouse d'un mari volage, mère soucieuse de l'éducation de ses 13 enfants et souveraine d’un pays, attachée au pouvoir absolu. Pour cela, l'auteure s’est plongée dans l’abondante correspondance que la reine entretenait avec sa belle-fille, Isabelle de Bourbon-Parme et dans les récits des visiteurs de la Cour de Vienne.
L’avis de Koober :
“Le pouvoir au féminin représente plus qu’une biographie de Marie-Thérèse d’Autriche. C’est une analyse de ses trois rôles : la souveraine, la mère et l’épouse. En étudiant le pouvoir sous une autre forme, la philosophe Elisabeth Badinter offre un nouveau point de vue sur la mère de Marie-Antoinette. Le livre se lit facilement et est bien documenté.
Cette lecture nécessite cependant quelques connaissances relatives à l’histoire de l’Europe centrale et sur le règne de Marie-Thérèse d’Autriche. Elle plaira donc à tous les passionnés d’histoire.”
Elisabeth Badinter est née en France en 1944. C’est la fille de Sophie Vaillant et de Marcel Bleustein-Blanchet, le fondateur de Publicis (groupe de communication). Après avoir étudié à l’École alsacienne, la jeune femme intègre la Sorbonne pour y suivre un cursus de philosophie et obtenir son agrégation dans ce même domaine. Elisabeth Badinter est justement connue pour son intérêt pour le siècle des Lumières. Après avoir travaillé comme conférencière, elle occupe désormais le poste de présidente du conseil de surveillance de Publicis. C’est également une auteure qui n’hésite pas à prendre position sur différents sujets : l’amour maternel, la laïcité, le féminisme, etc. Enfin, Elisabeth Badinter fait partie du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. Elle a reçu la récompense de commandeur des Arts et des Lettres en 2007 mais a toujours refusé la Légion d’honneur.
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