En lisant ce koob, vous découvrirez que l’analyse du big data est sur le point de révolutionner notre connaissance de l’humain et de la société.
Vous découvrirez également :
- les quatre pouvoirs du big data ;
- les apports considérables du big data aux sciences humaines, mais aussi à la médecine, aux affaires ou à la politique ;
- les travers inavouables que celui-ci révèle sur l’homme et la société ;
- les risques inhérents à ces découvertes et à leur utilisation par des gouvernements ou des entreprises ;
- les pistes qu’elles donnent pour les comprendre et remédier à ces travers.
Les scientifiques ont inventé des microscopes pour voir l’infiniment petit et des télescopes pour voir l’infiniment loin. En revanche, leurs rêves de “cérébroscope”, à savoir d’une machine permettant de lire les pensées, sont longtemps restés vains. Le big data s’en approche désormais. En effet, chaque individu produit 2,5 millions de milliards d’octets de données par jour et leur exploitation n’en est encore qu’à ses balbutiements. Vous vivez actuellement les prémices d’une révolution des connaissances scientifiques, mais aussi de votre vie quotidienne.
L’avis de Koober :
“Everybody Lies est une enquête sur le Big Data du scientifique et économiste Seth Stephens-Davidowitz. Après avoir écumé les recherches Google de millions d’Américains, l’auteur condense ses recherches pour exposer l’impact du Big Data sur le comportement humain. Dans un ouvrage décontracté et clair, Stephens-Davidowitz démystifie donc ces ressources d’information et vous invite à réfléchir sur divers domaines, tels que la politique ou le sport. Ses anecdotes sont divertissantes et appuient son propos fascinant.
Chacun bénéficierait de la lecture de Everybody Lies pour mieux appréhender les conduites des personnes qui l’entourent.”
Seth Stephens-Davidowitz est diplômé de l’université américaine d’Harvard en économie. Il s’est spécialisé dans l’analyse des mégadonnées et a travaillé plusieurs années dans la célèbre firme Google. Ce data-scientist qui étudie nos comportements sociaux par des questions posées sur les moteurs de recherche a publié en 2017 l’ouvrage "Everybody lies : Big Data, New Data, and What The Internet Can tell Us About Who We Really Are". Il oppose les réseaux sociaux où le factice et les mensonges dominent, aux recherches sur Google où, sous couvert d’anonymat, les internautes font preuve de sincérité. Pour l’analyste, les recherches faites sous Google pourraient représenter "la plus grande base de données jamais collectées sur la psyché humaine". Seth Stephens-Davidowitz a publié plusieurs tribunes pour le New York Times, où il dévoile avec humour ses résultats de recherche concernant la sexualité, l'intolérance ou encore la politique.
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