Discours de la servitude volontaire

En lisant ce koob, vous apprendrez que pour La Boétie, la liberté est le seul dessein de l’Homme.

Vous apprendrez aussi que :

- la servitude de l’Homme est due à son éducation ;

- les tyrans sont maîtres de la manipulation ;

- les tyrans sont aidés par des disciples formatés ;

- le tyran n’est pas aussi heureux que ce que l’on pourrait croire.

Pour apaiser l’armée, Ulysse, dans L’Iliade d’Homère, prône le pouvoir d’un seul à la tête d’une patrie. Il vaut mieux un seul gouvernant que de laisser le pouvoir au peuple. En effet, personne ne saurait prendre des décisions et ce serait le chaos. La Boétie, dans son œuvre, s’interroge sur la tyrannie : pourquoi celle-ci existe-t-elle et pourquoi le peuple la supporte-t-il ?

L’avis de Koober :

“Discours de la servitude volontaire est un classique écrit par l’humaniste Étienne de la Boétie, alors qu’il avait 16 ou 18 ans, au XVIe siècle. Il analyse les rapports maître-esclave dans le monde et explore les comportements de tyrans et du peuple. Il s’appuie notamment sur des exemples tirés de l’Antiquité pour avancer son propos.

Il s’agit d’un ouvrage intéressant à lire car son sujet, qui a inspiré de nombreux philosophes et écrivains, reste d’actualité. Bien qu’il présente un aspect académique, le texte est clair et agréable à lire.”

Étienne de La Boétie est un écrivain français né le 1er novembre 1530 et mort le 18 août 1563. Il fait ses études au collège de Guyenne à Bordeaux. Puis, il continue avec des études de droit à l'université d'Orléans et valide sa licence en 1553. Il rédige à cette époque son ouvrage le plus célèbre, intitulé "Discours de la servitude volontaire ou le Contr'un", qui est publié en 1576. Dans ce livre, il remet en question la légitimité des gouvernants et les rapports de domination entre les personnes au pouvoir et le peuple. La Boétie se lie d'amitié avec Michel de Montaigne, mais aussi avec Lambert Daneau et Jean Dorat. En 1553, il devient conseiller à la cour d'Henri II. Puis, en 1554, il exerce en tant que conseiller au parlement de Bordeaux. Il épouse Marguerite de Carle, fille du président du parlement de Bordeaux. Il meurt de la tuberculose en 1563.