En lisant ce koob, vous découvrirez qu’il est parfois utile d’imaginer le pire, grâce à l’éclairage apporté par le roman 1984.
Vous découvrirez aussi :
qu’une œuvre de science-fiction peut porter une critique politique puissante ;
qu’il y a des vertus au pessimisme ;
que la langue peut être un instrument de manipulation ;
la précision surprenante d’un roman d’anticipation écrit il y a plus de 70 ans ;
qui se cache sous le pseudonyme de George Orwell.
L’effondrement d’une société commence par des guerres ou des catastrophes naturelles. Tandis que le pays s’écroule, un autre système apparaît. Dès lors, la liberté n’existe plus, les citoyens sont surveillés, aucune contestation n’est possible. Les films ou les romans qui mettent en scène ce scénario appartiennent à un genre bien particulier : la dystopie, qui s’oppose à l’utopie, un monde où tout va bien. Ce genre s’est développé à la fin du XIXe siècle, quand les hommes ont commencé à avoir peur des conséquences de la course au progrès. George Orwell en est un pionnier. C’est dans 1984, publié en 1949, qu’il définit le genre comme une satire par le fantastique de sociétés bien réelles. Mais à quoi sert d’imaginer le pire ? Comment le fait d’être pessimiste suffirait-il à éviter la catastrophe ?
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