Trump : the art of the deal

Posté par Amandine de Koober 26/07/2016

Le succès tient beaucoup dans l’état d’esprit qui anime l’homme d’affaires

Pour Trump, la capacité à mener des affaires est innée et il est de notre responsabilité de découvrir et de développer cette capacité. Trump donne quelques conseils qui lui ont été utiles. Il pense les choses en grand et n’a pas peur de prendre des décisions. Durant les négociations, il cherche toujours à protéger ses arrières et considère que les bénéfices en découleront naturellement. Pour cela, il anticipe toujours le pire. Il faut aussi chercher à multiplier ses options et à les garder ouvertes le plus longtemps possible. Il est fondamental de connaitre son marché et de donner au client ce qu’il attend. Dans une négociation, il ne faut pas paraitre désespéré, mais bien chercher à apporter sa valeur à la transaction.

Selon lui, la notion d’emplacement est cruciale, mais ne fait pas tout : il faut surtout trouver la bonne affaire. Ensuite, il faut se faire connaitre et faire parler de son projet, en faisant appel à l’imagination des gens. En cas de difficultés, Trump n’hésite pas à monter au créneau et à se défendre contre les envieux – les « perdants de la vie », comme il les appelle. Enfin, il faut toujours des produits exceptionnels, qui ne décevront pas les clients. En revanche, il est aussi impératif de ne dépenser que ce qui est nécessaire et se battre pour avoir toujours le prix juste, quelle que soit sa fortune. Le dernier impératif pour rentrer dans les affaires est de prendre du plaisir dans ce que l’on fait.

L'histoire personnelle de Trump a fait de lui un homme d'affaires

Son père, Fred Trump, promoteur immobilier à Brooklyn et dans le Queens, est la plus grande source d’inspiration pour Donald Trump. Il construisait des immeubles à loyer modéré, ce qui rapportait de l’argent difficilement parce qu’il fallait collecter les loyers. Donald voulait quelque chose de plus glamour et plus lucratif. Fred Trump était ambitieux et n’avait pas eu la chance d’aller à l’université. Cela ne l’empêcha pas de construire de nombreux immeubles dans le Queens et Brooklyn. La famille Trump était très traditionnelle : le père travaillait et la mère restait à la maison à s’occuper de leurs cinq enfants. Son frère le plus âgé est celui qui a eu le plus de mal à se faire une place dans la famille. Au grand dam de son père, il devint pilote et essuyait constamment des reproches. Il trouva refuge dans l’alcool, ce qui le mena vers une mort prématurée à 43 ans. Donald Trump en revanche, se sentait fait pour les affaires et ce depuis le plus jeune âge. Il faisait preuve de combativité et d’agressivité même envers ses camarades. Il montra néanmoins dans sa jeunesse des qualités de leadership indéniables. Dans ce milieu, il fallait savoir être économe pour dégager un profit, et son père était un rude négociateur.

Le programme d'Hillary Clinton pour les prochaines élections Lire le résumé

Donald Trump fut étudiant à Wharton, où il apprit à se méfier des références académiques, parce que ses camarades de promotion ne lui semblaient pas particulièrement extraordinaires. Cependant, Trump apprécie cette ligne de son CV, qui semble importante aux yeux de nombreuses personnes avec qui il traite. A la sortie de l’université, Donald ne voulut pas prendre le même chemin que son père, qui était dans un milieu trop dur à son goût, à la fois physiquement (réclamer des loyers pouvait être dangereux) et financièrement (les marges étaient faibles).

Selon Trump, son sens du spectacle lui vient de sa mère, qui avait le goût de la grandeur et des belles mises en scène, comme celle du couronnement de la reine Elizabeth, qu’elle regarda à la télévision. A l’université, Trump lisait les pages immobilières au lieu de s’intéresser aux bandes dessinées. C’est là qu’il entendit parler de sa première opportunité d’investissement, à Swifton Village. Avec son père, ils remportèrent le lot pour une mise minimale et le rénovèrent pour le rendre plus attrayant, un élément indispensable lorsqu’on cherche à vendre. Donald apprit au contact d’un homme qu’il surnomma Irving, qu’on ne peut pas paraitre effrayé en face de concurrents ou d’opposants. Bientôt, Donald se fit aussi ami avec un des occupants d’une des parcelles de Swifton. Lors d’une visite quelques années après l’achat, ce dernier lui indiqua que le quartier commençait à devenir dangereux et que les gens commençaient à déménager. Trump, ne se fiant pas aux études marketing mais à son instinct, mit les parcelles en vente auprès d’un fond et en tira un bon profit.

Lire la suiteLire le résumé du livre de Donald Trump



Commentaires


Soyez le premier à commenter.