Vous en avez déjà sans doute entendu parler, le Growth Hacking est un terme qu’on retrouve dans la bouche de tous les marketers aujourd’hui, c’est aussi un buzz word sur le web. Certains en abusent, d’autres se l’approprient sans avoir compris ce qu’il et est, en bref c’est bien de dire qu’on est growth hacker en 2016…
Mais à vrai dire, les personnes capables de donner une définition claire de ce qu’est le Growth Hacking se comptent sur le doigt d’une main.
Mais alors c’est quoi le growth hacking ?
En clair c’est un ensemble de techniques qui permettent à une entreprise de grandir vite. L’objectif du Growth Hacking est de créer une machine à générer de la croissance autonome.. Par croissance on entend croissance exponentielle !
Le terme “hacking” désigne des techniques précises qui visent à détourner le système pour procurer de a croissance à une entreprise. Pour être plus exacte, il conviendra de parler de Growth Marketing, ou marketing de la croissance, car les techniques en question sont souvent éloignées de la notion de Hacking !
Le meilleur moyen pour comprendre ce qu’est le Growth Hacking, c’est de comprendre ce qu’est un Growth Hacker :
Un Growth Hacker est tout le contraire d’un marketeur traditionnel, qui cherche a générer de la croissance par la notoriété ou par l’engagement. Le Growth Hacker a oublié les règles du marketing traditionnel, pour ne jurer que par ce qui est mesurable, traçable, et scalable ! Toutes les actions entreprises par un Growth Hacker seront mesurées et le résultats analysés pour ajuster les prochaines actions. Le Growth Hacker utilise comme outils les emails, blogs, Facebook ads, des outils d’analytiques tels que Google Analytics, Mixpanel, Hotjar… mais aucun canal traditionnel de communication. Le Growth Hacker est littéralement à la poursuite de la croissance, il est constamment dans une dynamique de “test & learn” : il lance des tests pour acquérir de nouveaux utilisateurs et est capable d’abandonner une idée aussi vite qu’elle est arrivée si les chiffres ne sont pas au rendez-vous. Ils créent des dynamiques où ce sont les utilisateurs qui amènent de nouveaux utilisateurs… C’est en procédant ainsi que la croissance est solide et rapide. La vélocité est aussi une qualité nécessaire au Growth Gacker car la croissance c’est bien, mais il la faut rapidement ! Le Growth Hacker, sait coder (un peu), est créatif, maîtrise les bases du SEO, mange et vit web.
Le Growth Hacking va consister à intervenir sur les différentes étapes du désormais célèbre funnel AARRR. Si vous ne connaissez pas ce funnel, rattrappez-vous avec cette vidéo géniale de Dave McClure.
Acquisition : Avec mes techniques préférées que sont celles de l’inbound Marketing on va chercher à créer du trafic sur notre site.
Activation : L’activation est la première transformation importante c’est le stade où votre utilisateur réalise une action sur votre site qui en fait un utilisateur actif : ça peut être consommer votre produit où tout simplement s’inscrire. Par exemple, sur Koober, l’activation va consister à lire son premier résumé. L’inscription ici est citée comme exemple c’est à vous de définir la transformation qui va activer le visiteur.
Rétention : Faîte revenir votre visiteurs une fois transformé. C’est compliqué mais c’est le nerf de la guerre, la F-I-D-É-L-I-S-A-T-I-O-N.
Revenue : Maintenant il faut faire en sorte que votre inscrit vous rapporte de l’argent, directement en payant pour accéder à votre service/produit ou indirectement en générant du revenu publicitaire, ou des données que vous pouvez monétiser par exemple. Si vous êtes sur un service par abonnement, il faut le pusher pour qu’il adhère à votre offre totalement qu’il consomme encore et encore, il faut créer presque une addiction pour renouveler l’abonnement.
Referral : Ici il faut permettre à votre client de vous faire connaître. Heureusement que nous vivons en 2016 avec les réseaux sociaux c’est tout de suite plus facile. Cependant ce n’est pas par ce que il y a des boutons de partage qu’ils sont utilisés c’est pourquoi c’est à vous de trouver un moyen pour pousser votre communauté à partager.
Ces 5 étapes clés constituent le tunnel de conversion classique. Chaque business a ses particularités alors prenez ce qui vous concerne et adaptez le reste !
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