Koober n’a pas encore deux ans, mais déjà plusieurs vies. Deux incubateurs, un accélérateur, 234 pitchs, une levée, 30 000 utilisateurs ravis, quelques-uns agacés… Et même un pivot.

Finalement, rien de bien original dans la vie d’une startup qui cherche sa cible, son product/market fit, son business model, de la traction et même parfois un sens à son existence.

Dans la lignée de ce qui se fait sur la scène entrepreneuriale, Koober teste, A/B teste, analyse, itère… Et parfois, il faut bien l’admettre, se perd. C’est ce qui s’est passé pour notre stratégie de contenu et sa vitrine, notre blog, sur lequel on a successivement publié “les 12 livres préférés d’Elon Musk”, “Les raisons du succès de Pokémon Go”, “Pourquoi la méditation est un tel carton”. Vous nous suivez ? Non ? Nous non plus.

Si nous atteignions des niveaux de lectures plus qu’honorables, notre taux de rebond faisait des bonds et surtout, notre blog était loin d’être un levier d’acquisition. En bons employés de startups que nous sommes, on s’est calé un meeting (!) pour brainstormer (!!) sur le content (!!!) après un call (!!!!), juste avant le déj'.En entrant dans la salle de réu, Alex, le CEO, nous a accueilli avec un regard accusateur. Il avait écrit sur le mur en lettres de sang : “quelle est la fucking valeur de notre blog ?” Ambiance.

Non, ce n’est pas vrai. C’est une manière de vous avouer qu’on avait perdu de vue la valeur de ce qu’on faisait. Dans la folle envolée d’un pivot qui avait généré une croissance à deux chiffres, on avait oublié de se remettre en question. C’est pas faute d’avoir été prévenus. La bonne nouvelle c’est qu’on était désormais réunis pour régler ça, forts du soutien d’Amandine, notre nouvelle CCO, que la France a tort de ne pas encore nous envier.

Koober démocratise l’accès au contenu des livres de non-fiction en les condensant dans des résumés didactiques. Pour reprendre un adage bien connu, notre produit est clairement un médicament, soigneusement rangé dans la pharmacie des obsédés de la croissance, de ceux qui courent après le temps, trop occupés à surveiller leurs KPIs. Le comble, c’est qu’ils sont précisément ceux qui ont le plus besoin d’apprendre et qui ont le moins de temps pour le faire. A ceux-là, nous disons, “Rassurez-vous”, Koober est là pour vous redonner le sourire au livre.

Dorénavant, chaque contenu publié sur ce blog fera gagner du temps aux startupers, c’est la promesse de notre blog 2.0, un point c’est tout. 

Nous n’inventons rien en pensant que notre blog peut être un formidable levier de croissance. D’autres l’ont fait brillamment avant nous et nous ont même un peu inspirés, disons-le. Fabriquer du contenu à forte valeur ajoutée et surtout le distribuer à une cible qualifiée augmente la visibilité. Et qui dit visibilité bien amenée, dit… Vous savez quoi.

Un blog est aussi une manière d’établir une légitimité dans son domaine. Cette forme d’autorité dans notre champ d’activité n’est pas un objectif en soit, ce serait une" vanity metric" comme le dit Alex. L’autorité, c’est une communauté de lecteurs réguliers, qui commentent, partagent et sont autant d’ambassadeurs potentiels.

Finalement, on voit notre blog comme le bras armé de la Force (vous avez vu Star Wars ? Quand ils veulent défoncer l’étoile noire ? C’est le moment préféré de l’équipe.)

On a passé beaucoup de temps à essayer de vous en faire gagner, on va prolonger l’expérience chaque semaine en vous distribuant de nouveaux grains à déposer dans votre sablier.

Terminée la banquette arrière, on vous embarque sur nos genoux, sur le siège conducteur, dans la peau d’une startup post product/market fit à la recherche de ses courbes qui décollent. Et ça commence tout de suite. Enfin… La semaine prochaine, quoi. Restez branchés ;)

Ben, growth marketer chez Koober.